Recyclage de mégots en entreprise : quelles démarches ?

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La vue de mégots devant son entreprise peut inciter un professionnel à entamer des démarches. Cela tombe bien : elles tomberont sous le coup de la stratégie RSE qu’il est tenu de mettre en place. Il est donc possible de concilier une envie personnelle et une obligation professionnelle. Il faut pourtant savoir quelles sont les démarches à effectuer pour y arriver. Voici ce qu’il faut retenir.

Quelles sont les démarches à effectuer pour pouvoir recycler les mégots dans son entreprise ?

Les cendriers ? Pas la peine, ils sont déjà en place. Est-ce que ce sont ceux qui permettent la transformation des mégots : pas du tout. Et c’est comme cela que cela commence.

En effet, les cendriers classiques ne permettent pas du tout le recyclage ; bien au contraire. Au même titre que les ordures ménagères, les mégots vont la plupart du temps, faire l’objet d’une incinération. Cela va dégager des fumées toxiques pour la population, notamment.

Beaucoup de mégots cependant, ne trouvent pas leur place dans des cendriers, mais sont jetés par terre. Cela crée en premier lieu une pollution visuelle, mais surtout, ils sont poussés dans les caniveaux et se retrouvent dans les océans.

Flottant à la surface, coulant au fond de l’eau, ils représentent un danger terrible pour la faune et la flore. Sur terre, ils polluent le sol, sont emportés par les oiseaux pour la confection des nids et les polluent alors qu’ils accueillent des oisillons.

La première démarche est donc de se rendre sur le site d’une entreprise de recyclage pour acheter un ou plusieurs cendriers spéciaux qui contiennent des sacs. Le choix est large pour trouver les produits idéaux au regard de sa masse salariale ou encore du nombre de ses visiteurs (clients ou fournisseurs, par exemple).

Comment sensibiliser ses salariés au recyclage des mégots de cigarette ?

Acheter des cendriers est une bonne idée, mais on peut se rendre compte qu’ils ne sont pas utilisés ou en tout cas pas plus que les autres.

La faute à un manque d’information sur la pollution causée par les mégots et il faut donc mettre en place des actions de sensibilisation. Inutile de sortir l’ordinateur pour créer une présentation qui suppose des recherches chronophages : on peut trouver des kits de sensibilisation auprès des mêmes professionnels qui se révéleront bien plus efficaces.

Ces derniers montrent les conséquences des mégots. Cela peut être un élément révélateur pour beaucoup de personnes qui auront alors à cœur de mettre chaque reste de cigarette dans les nouveaux cendriers.

Mais savoir comment vont être recyclés les mégots peut également les inciter à mieux faire et même à en parler autour d’eux.

Quand on voit un mégot de cigarette ; long d’à peine deux centimètres ; contenant des substances toxiques ; il est vrai qu’il est difficile de croire que tout peut faire l’objet d’une valorisation et d’une transformation.

Revenons sur ce qui compose un mégot et attardons-nous sur ce qui peut en être fait. Des feuilles, des livres : les possibilités sont plurielles pour les restes de papier qui entourent le mégot.

Ce n’est pas le cas pour tous, en fonction des habitudes du fumeur qui peut profiter de sa cigarette jusqu’au bout, mais certains les jettent avec des restes de tabac. Quand c’est le cas, ils sont conservés et mis pour faire du compost pour les espaces extérieurs.

L’acétate de cellulose ne se contente pas d’être moelleux, il est aussi isolant et donc apporte de la chaleur. Il peut donc servir dans le cadre de l’isolation des bâtiments professionnels et des maisons, mais aussi quand on fabrique des vêtements d’hiver.